Dépistage du cancer buccal : le rôle essentiel du dentiste

Le cancer buccal est une maladie grave mais souvent diagnostiquée trop tard. Pourtant, un dépistage précoce peut sauver des vies. Le dentiste, en tant que professionnel de santé de première ligne, joue un rôle clé dans cette prévention. Chaque consultation n’est pas seulement l’occasion de vérifier vos dents, mais aussi de détecter d’éventuelles lésions suspectes dans la bouche.

Soins dentaires professionnels

Qu’est-ce que le cancer buccal ?

Le cancer buccal regroupe les tumeurs malignes qui apparaissent dans la cavité buccale : langue, gencives, palais, muqueuses ou lèvres.

Les principaux risques :

  • Le tabac (cigarettes, chicha, tabac à chiquer…)

  • La consommation excessive d’alcool

  • Les infections au papillomavirus humain (HPV)

  • Une mauvaise hygiène bucco-dentaire ou des prothèses mal adaptées

  • L’exposition prolongée au soleil (cancer de la lèvre)

Les signes qui doivent alerter

Un dépistage précoce permet de traiter la maladie avant qu’elle ne s’étende. Parmi les symptômes les plus fréquents :

  • Plaques blanches ou rouges persistantes dans la bouche

  • Ulcérations qui ne guérissent pas après deux semaines

  • Saignements inhabituels

  • Douleur ou sensation d’inconfort en avalant ou en parlant

  • Masse ou gonflement au niveau de la langue, de la joue ou du cou

Le rôle du dentiste dans le dépistage

Lors de chaque consultation, le dentiste effectue un examen visuel complet de la bouche, des gencives et de la langue. Grâce à son expertise, il peut identifier rapidement une lésion suspecte et orienter le patient vers un spécialiste pour des examens complémentaires.

Pourquoi le dépistage est essentiel ?

  • Diagnostic précoce : plus le cancer est détecté tôt, plus les chances de guérison sont élevées.

  • Traitements moins lourds : une intervention rapide évite souvent des chirurgies lourdes ou des traitements agressifs.

  • Survie améliorée : le taux de survie à 5 ans est de 80 % si la maladie est détectée au stade initial, contre moins de 40 % à un stade avancé.